Trouver un foyer, se trouver soi-même : un parcours vers le rétablissement de la santé mentale grâce à des Résidences Alternatives
- monctonhomelessnes
- 5 sept.
- 2 min de lecture
Que signifie « se remettre d'une maladie mentale » ?
Est-ce seulement possible ? Si oui, qui décide de la définition de ce rétablissement ? Est-ce la personne diagnostiquée, les professionnels de la santé mentale, les membres de la famille, peut-être la communauté ou une combinaison de tous ces acteurs ? Ce sujet fait l'objet d'une grande attention, car pour beaucoup de personnes atteintes d'une maladie mentale, la réalité est qu'il ne s'agit pas d'un trouble médical comme les autres.
Mon parcours a commencé en 2011. La première fois que je suis tombée malade, j'avais 29 ans. Je savais que quelque chose n'allait pas et que j'avais besoin d'aide. Ma première visite aux urgences n'a pas abouti, mais ma deuxième visite, avec le soutien de ma mère, m'a permis de consulter un psychiatre, d'obtenir un diagnostic et de commencer un traitement médicamenteux. Apprendre que je souffrais d'un trouble schizo-affectif n'était pas ce que je voulais entendre. Pendant trois ans, j'ai arrêté mon traitement, mes symptômes se sont aggravés et j'ai inévitablement été hospitalisée à chaque fois parce que je ne voulais pas prendre mes médicaments. Lors de ma dernière hospitalisation, je n'avais plus nulle part où aller, plus aucun endroit que je pouvais considérer comme mon foyer. Ils voulaient m'envoyer dans un établissement de soins spécialisés, mais je savais que ce n'était pas la solution. Je ne cherchais pas du personnel pour m'aider dans mes tâches quotidiennes. J'avais besoin de prendre les choses en main et de me remettre sur pied. L'assistante sociale de l'hôpital a contacté Alternative Résidences et mon parcours vers le bien-être mental et la stabilité a commencé. J'ai emménagé à la maison de transition le 12 juin 2014. Après un an de travail acharné, non seulement sur moi-même, mais aussi en travaillant à temps partiel, j'ai quitté la maison de transition. Le 1er juillet 2015, j'ai emménagé dans l'un des appartements partagés de l'ARA, puis dans un appartement d'une chambre à coucher.
ARA m'accompagne dans mon cheminement vers le bien-être mental depuis plus de huit ans. Je suis désormais titulaire d'un diplôme en services sociaux, j'ai acquis de l'expérience sur le terrain et je travaille dans ce domaine afin de redonner à ma communauté. Je suis reconnaissante de vivre dans une communauté inclusive et solidaire, qui compte des organisations telles qu'ARA.
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